Evaluation du risque de condensation sur les vitrages


L’air intérieur ayant une température, une humidité relative et une pression donnée, peut arriver en contact avec une surface de température plus faible. Au contact, l’air se refroidit et la température au voisinage de la surface peut se retrouver en dessous du point de rosée. Il apparaît alors de la condensation dite de surface (la pression de vapeur dans l’air atteint la pression de saturation).

Nos missions

  • Evaluation dynamique du risque de condensation surfacique
  • Evaluation dynamique du risque de condensation des vitrages

La condensation se produit si, à un endroit, la pression partielle de vapeur devient égale à la pression de vapeur de saturation correspondant à la température régnant à cet endroit.

La figure ci-dessus montre l’évolution de l’état de cet air sur le diagramme de Molier : pour un air à 20 °C, 50 % d’HR et 101,3 hPa, la condensation apparaît lorsque la température est réduite à 10 °C ou moins (à pression constante). Si le même air à 20°C est assujetti à un dégagement d’humidité, son humidité relative augmente à 70% alors le point de rosée apparait cette fois vers 14°C.

Généralement, dans les bâtiments, la condensation de surface apparaît d’abord en intérieur (salle de bain, locaux à humidité élevé…) sur les vitres, les châssis métalliques sans coupure thermique, les conduites d’eau froide, et sur les parties froides de l’enveloppe.

Inex a développé en interne des outils permettant d’évaluer le risque de condensation surfacique dans des environnements particuliers ou non maitrisés.